Manuale

Augustinus (pseudo)

CPPLMA II/B, n° 3074

prose

Édification, dévotion, ouvrages moraux

1151-1200

476+

  • PL 177, 171-183 ; PL 40, 951-968.
  • Sinclair, Descriptive catalogue in Australia, 1959, p. 92.
  • E. Stahleder, Die Hss der Augustiner-Eremiten…, Würzburg, 1963, n° 76/5 et n° 84/14.
  • E. Dekkers, "Le succès étonnant des écrits pseudo-augustiniens au Moyen Âge", dans Fälschungen im Mittelalter, t. 5 : Fingierte Briefe, Frömmigkeit und Fälschung, Realienfälschungen, Hannovre, 1988, p. 361-368.
  • J. Machielsen, Clavis patristica pseudepigraphorum Medii Aevi, t. IIB, Turnhout, 1994, p. 704, n° 3074.
  • Ker, Medieval mss, t. 5 indexes, 2002, p. 404.
  • C. Giraud, Pro captu lectoris. Pseudo-Augustin, pseudo-Bernard et l’Idiota, ou la fortune d’un corpus de textes spirituels pseudépigraphes au Moyen Âge et à l’époque moderne, mémoire inédit pour l’obtention de l’Habilitation à Diriger des Recherches, EPHE, IVe section, 28 juin 2014, en part. 76-90 (environ 476 mss recencés).
  • Patrice Sicard, Iter Victorinum. La tradition manuscrite des œuvres de Hugues et de Richard de Saint-Victor, Turnhout : Brepols, 2015, p. 524- 531 (liste de 65 mss).
  • C. Giraud, Spiritualité et histoire des textes entre Moyen Âge et époque moderne. Genèse et fortune d'un corpus pseudépigraphe de méditations, Paris : Institut d'études augustiniennes - Brepols, 2016.
  • Autres titres : De custodia cordis ; De custodia interioris hominis ; De praeparatione cordis ; De contemplatione divine maiestatis.
  • L’opuscule a connu une diffusion sous au moins quatre formes différentes :
    1) une version longue qui correspond à 36 chapitres du texte édité dans le tome 40 de la Patrologie latine (« Quoniam in medio laqueorum… - …gaudium Domini mei qui est trinus et unus Deus benedictus in secula amen », col. 951-968) ;
    2) une version courte formée des 17 premiers chapitres de l’édition imprimée (« Quoniam in medio laqueorum… - …finis non est », 951-959) ;
    3) une version courte dont le texte correspond aux 24 chapitres de l’édition imprimée (« Quoniam in medio laqueorum… - …ut amem Dominum Deum meum », 951-962) ;
    4) la version courte en 24 chapitres à laquelle s’ajoute l’apocryphe bernardin connu sous le nom de Liber de dulci admonitione animae (PL 184, 546-552). Cette dernière œuvre est éditée dans la Patrologie latine comme formant les chapitres 38-41 du Tractatus de interiori domo seu de conscientia aedificanda, une œuvre d’inspiration bernardine formée de quatre parties dont il est probable que chacune, y compris le Liber de dulci admonitione, était à l’origine un ouvrage distinct.
  • Il existe également des versions hybrides qui mélangent différents états textuels.
  • La diffusion manuscrite comme les auteurs mis à profit font penser à un compilateur opérant au plus tôt dans la seconde moitié du XIIe siècle, dans un milieu régulier, canonial ou plus sûrement monastique.
  • L’attribution à Augustin est très majoritairement attestée, même si certains témoins donnent, de façon minoritaire, le texte à Bernard, Anselme de Cantorbéry, Richard ou Innocent.
  • Cédric Giraud nous a très généreusement communiqué la liste de manuscrits qu'il avait établie pour ses recherches. Nous le remercions de sa collaboration dans l'établissement de cette notice.

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Institut de recherche et d'histoire des textes (IRHT-CNRS), "Notice de Manuale, Augustinus (pseudo), dans Pascale Bourgain, Dominique Stutzmann, FAMA : Œuvres latines médiévales à succès, 2019 (permalink : https://fama.irht.cnrs.fr/oeuvre/272799). Consultation du 22/11/2024.

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