Seraphici doctoris Bonaventurae opuscula theologica, t. II, Venetiis, 1584, 145-176
J.H. Sbaralea, Supplementum et castigatio ad Scriptores trius Ordinum S. Francisci a Waddingo aliisve descriptos, editio nova, 3 vol., Romae, 1908-1936, vol. I, p. 166-167 (n° 75).
Stimulus amoris Fr. Iacobi Mediolanensis, Ad Claras Aquas, 1949. (liste de mss dans l'introduction).
J.M. Canal, "El Stimulus amoris de Santiago de Milan y la Meditatio in Salve Regina", Franciscan Studies 26 (1966), 174-188. (liste de mss aux p. 176-180).
Balduinus Distelbrink, Bonaventurae scripta authentica dubia vel spuria critice recensita, Romae, 1975, n° 217-219.
Potthast, Repertorium VI, p. 120.
Falk Eisermann, Stimulus amoris : Inhalt, lateinische Überlieferung, deutsche Ubersetzungen, Rezeption, Tübingen, 2001 (liste d'environ 500 mss aux p. 64-209).
Autres attributions : Jacobus Mediolanensis (lector OFM fl. saec. XIII ex.) ; Bonaventura ; Bonaventura pseudo.
Œuvre en trois rédactions : "Currite" (forma longa) ; "Currite" (forma intermedia) ; "Primo" (forma brevis).
La première rédaction est la "forma brevis" qui est attribuée à Jacques de Milan et écrite peu avant 1300 ; cette rédaction a été englobée par les deux rédactions suivantes, qui ne sont pas de Jacques de Milan. La "forma intermedia" date du premier quart du XIVe s. Dans la littérature scientifique, on a l'habitude de nommer "Stimulus amoris" la "forma longa" de l’œuvre, datant de la seconde moitié du XIVe s. Plus de détails sur les trois rédactions sont donnés par Distelbrink dans son répertoire. Falk Eisermann propose une tradition quadripartite de l’œuvre :
- St.a. minor: texte original de Jacques de Milan, rédigé peu avant 1300.
- St.a. maior Ia : remaniement du St.a. minor, premier quart du XIVe siècle. Certains chapitres sont déplacés, d'autres interpolés, l’œuvre est divisée en trois livres.
- St.a maior I : développement du St.a. maior Ia, rédigé toujours dans le premier quart du XIVe siècle. Division en chapitres considérablement développée.
- St.a. maior II : remaniement du St.a. maior I, seconde moitié du XIVe siècle.
Il existe aussi une version brève, appelée "Bursfelder Fassung" par Eisermann, datant de la première moitié du XVe siècle et diffusée parmi les monastère de la congregation de Bursfeld. Dans cette version, parfois l’œuvre est attribuée à Hugues de Saint-Victor. Dans les notices des manuscrits, on a gardé les sigles d'Eisermann pour identifier quelle version est attestée.
Eisermann étudie toute la tradition manuscrite latine et celle en langue allemande.
Institut de recherche et d'histoire des textes (IRHT-CNRS), "Notice
de Stimulus amoris, Bonaventura (pseudo), dans Pascale Bourgain, Dominique Stutzmann, FAMA : Œuvres latines médiévales à succès, 2019 (permalink : https://fama.irht.cnrs.fr/oeuvre/271060). Consultation du 14/12/2024.