Sinclair, Descriptive catalogue in Australia, 1959, p. 92.
E. Stahleder, Die Hss der Augustiner-Eremiten…, Würzburg, 1963, n° 76/5 et n° 84/14.
E. Dekkers, "Le succès étonnant des écrits pseudo-augustiniens au Moyen Âge", dans Fälschungen im Mittelalter, t. 5 : Fingierte Briefe, Frömmigkeit und Fälschung, Realienfälschungen, Hannovre, 1988, p. 361-368.
J. Machielsen, Clavis patristica pseudepigraphorum Medii Aevi, t. IIB, Turnhout, 1994, p. 704, n° 3074.
Ker, Medieval mss, t. 5 indexes, 2002, p. 404.
C. Giraud, Pro captu lectoris. Pseudo-Augustin, pseudo-Bernard et l’Idiota, ou la fortune d’un corpus de textes spirituels pseudépigraphes au Moyen Âge et à l’époque moderne, mémoire inédit pour l’obtention de l’Habilitation à Diriger des Recherches, EPHE, IVe section, 28 juin 2014, en part. 76-90 (environ 476 mss recencés).
Patrice Sicard, Iter Victorinum. La tradition manuscrite des œuvres de Hugues et de Richard de Saint-Victor, Turnhout : Brepols, 2015, p. 524- 531 (liste de 65 mss).
C. Giraud, Spiritualité et histoire des textes entre Moyen Âge et époque moderne. Genèse et fortune d'un corpus pseudépigraphe de méditations, Paris : Institut d'études augustiniennes - Brepols, 2016.
Autres titres : De custodia cordis ; De custodia interioris hominis ; De praeparatione cordis ; De contemplatione divine maiestatis.
L’opuscule a connu une diffusion sous au moins quatre formes différentes :
1) une version longue qui correspond à 36 chapitres du texte édité dans le tome 40 de la Patrologie latine (« Quoniam in medio laqueorum… - …gaudium Domini mei qui est trinus et unus Deus benedictus in secula amen », col. 951-968) ;
2) une version courte formée des 17 premiers chapitres de l’édition imprimée (« Quoniam in medio laqueorum… - …finis non est », 951-959) ;
3) une version courte dont le texte correspond aux 24 chapitres de l’édition imprimée (« Quoniam in medio laqueorum… - …ut amem Dominum Deum meum », 951-962) ;
4) la version courte en 24 chapitres à laquelle s’ajoute l’apocryphe bernardin connu sous le nom de Liber de dulci admonitione animae (PL 184, 546-552). Cette dernière œuvre est éditée dans la Patrologie latine comme formant les chapitres 38-41 du Tractatus de interiori domo seu de conscientia aedificanda, une œuvre d’inspiration bernardine formée de quatre parties dont il est probable que chacune, y compris le Liber de dulci admonitione, était à l’origine un ouvrage distinct.
Il existe également des versions hybrides qui mélangent différents états textuels.
La diffusion manuscrite comme les auteurs mis à profit font penser à un compilateur opérant au plus tôt dans la seconde moitié du XIIe siècle, dans un milieu régulier, canonial ou plus sûrement monastique.
L’attribution à Augustin est très majoritairement attestée, même si certains témoins donnent, de façon minoritaire, le texte à Bernard, Anselme de Cantorbéry, Richard ou Innocent.
Cédric Giraud nous a très généreusement communiqué la liste de manuscrits qu'il avait établie pour ses recherches. Nous le remercions de sa collaboration dans l'établissement de cette notice.
Institut de recherche et d'histoire des textes (IRHT-CNRS), "Notice
de Manuale, Augustinus (pseudo), dans Pascale Bourgain, Dominique Stutzmann, FAMA : Œuvres latines médiévales à succès, 2019 (permalink : https://fama.irht.cnrs.fr/oeuvre/272799). Consultation du 23/12/2024.