Nous comprenons ici tout ouvrage de la littérature apocryphe datable entre le Ve et le XVe siècle, par exemple les Virtutes apostolorum du pseudo Abdias. En outre, toute la littérature des révélations ou visions, telle que la Visio Tnugdali.
Tous les ouvrages créés pour l’exégèse biblique, y compris les concordantiae, sauf les résumés et les versifications, pour lesquels voir la catégorie suivante.
Par exemple : l’Historia scholastica de Pierre le Mangeur ; le Compendium historiae in genealogia Christi de Pierre de Poitiers ; l’Aurora de Pierre Riga.
Tout ouvrage à valeur normative pour une communauté, et d’abord les ouvrages de droit civil et de droit canonique, mais aussi les sommes concernant la confession (Summa de casibus…).
Y sont compris les textes de spiritualité, et tout ouvrage consacré à la formation de l’individu ou d’une communauté.
Encyclopédies d’inspiration philosophique (non technique) ; les récits de voyages, itinéraires vers les lieux saints.
Tout ce qui concerne l’art de l’expression, le trivium (sauf la dialectique, qui est comprise dans la philosophie).
Textes concernant les saints (vies, miracles, reliques, translations).
Tout ce qui relate des faits passés ou futurs.
Y comprendre : poésie narrative, c’est-à-dire ouvrage de fiction, romans, contes, arts d’aimer, etc.
Seulement les ouvrages qui réfléchissent sur la liturgie d’un point de vue théorique (explication des rites, des symboles, des gestes, etc.).
Les ouvrages concernant les sciences qui ne sont pas compris dans le quadrivium, et qui ont souvent une dimension pratique, comme médecine, chasse, architecture, agronomie, magie, astrologie, etc. Plus généralement, tout ce qui concerne une pratique (et qui ne rentre pas dans le genre encyclopédies).
Outre les ouvrages philosophiques au sens large, y sont compris les textes de controverse idéologique.
Y comprendre : poésie non narrative, théâtre ; également hymnes, tropes, séquences, tout c’est qui est chanté, les jeux (ludus) liturgiques.
Les arts du quadrivium (musique, astronomie, arithmétique, géométrie) et le comput.
Recueils de sermons, mais aussi les artes praedicandi et les distinctiones à l’usage des prêcheurs.
À comprendre en sens large, donc aussi les œuvres comme le Floretus.
Toute la doctrine sacrée.